Rétrospective : Claude Chabrol

Évènement

Rétrospective : Claude Chabrol, première vague

« Claude Chabrol est un cinéaste à la fois célèbre et méconnu. Il fut, jusqu’à sa disparition en septembre 2010, un personnage public pendant un demi-siècle et il a, de lui-même, façonné un portrait de bon vivant gourmand, joyeux ou sarcastique. Il a attiré dans les salles françaises près de cinquante millions de spectateurs. Pourtant, son œuvre proliférante – cinquante-sept films, vingt-trois téléfilms – n’a jamais permis à Chabrol d’entrer au Panthéon culturel du cinéma français. Aucun César, aucun prix au Festival de Cannes. Il faut donc redécouvrir Chabrol« . Antoine de Baecque

 

LE BEAU SERGE
France – 1958 – 1h35 – avec Gérard Blain, Jean-Claude Brialy, Bernadette Lafont
les 20 et 26 août
Après une longue absence d’une dizaine d’années, François revient dans son village d’origine. Mais une fois sur place, bien des choses ont changé : l’ambiance amicale a disparu, son ami Serge est devenu alcoolique. François va tenter de le sortir de cet enfer… “Blain, en James Dean de la Creuse, regard noir, boule de nerfs, Brialy, formidable en faiseur plein de faiblesses, et Bernadette Lafont, follement sexy, voilà le vrai renouveau. La Nouvelle Vague, on l’oublie souvent, tient aussi à sa famille d’acteurs si particuliers, sachant marier l’instinct et le détachement.” Télérama

 

LE BOUCHER
Italie, France – 1970 – 1h30 – avec Stéphane Audran, Jean Yanne, Antonio Passalia
les 21 et 25 août
A un repas de noces, Mlle Hélène, jeune sympathique directrice d’école, fait la connaissance de Popaul Thomas, le boucher du bourg, un ancien des guerres d’Indochine et d’Algérie. Ils se revoient volontiers et demeurent bons amis. Un jour, on découvre une fille du bourg voisin assassinée à coups de couteau… “Claude Chabrol, filme à la plus grande profondeur, là où le sang bouillonne, où les monstres végètent au fond de notre subconscient story half confessed. » Télérama

 

QUE LA BÊTE MEURE
Italie, France – 1969 – 1h53 – avec Michel Duchaussoy, Caroline Cellier, Jean Yanne
les 24 et 25 août
Alors qu’il revenait de pêcher au bord de la plage, un enfant est renversé par une voiture. Le conducteur ne s’arrête pas et disparaît au croisement du village. Le père de l’enfant, un écrivain, n’a plus qu’un seul but : la vengeance. Comme la police ne trouve rien, il va mener sa propre enquête… « Chabrol, dans son irrésistible ascension, fait franchir à son oeuvre le Rubicon de la perfection ». Lettres Françaises