Aya, une jeune femme ivoirienne d’une trentaine d’années, dit non le jour de son mariage, à la stupeur générale. Émigrée en Chine, elle travaille dans une boutique d’export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans. Aya et Cai tombent amoureux mais leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés ?
En explorant les cultures du monde, en construisant son récit sur le voyage, le réalisateur de Timbuktu adresse un message clair et poétique sur la transmission des traditions et des rituels. La rencontre, ici au cœur du film, passe par l’échange. Reprenant la formule d’Aimé Césaire : « c’est dans le particulier qu’on apprend l’universel », Sissako rend hommage aux petites gens en tordant le cou aux idées reçues sur l’immigration et l’intégration.
