Stef, (alias Sanseverino) c’est le musicien qu’on a tous déjà entendu un jour ou l’autre, celui dont on ne raterait plus un
concert après y avoir été une première fois, celui dont on aime le swing, son mix d’influences, ses chansons déjantées
et insolentes, sa poésie, son talent de guitariste, multiinstrumentiste, son humour, ses tatoos et ses engagements...
Il travaille sa voix, cherche, s’approche du micro, s’éloigne, trouve, reprend à nouveau. Sa chanson parle d’une grande fête pour son
propre enterrement, avec une fanfare de Louisiane, triste et gaie, très enivrée aussi. Stéphane Sanseverino trace sa carrière de
chanteur-musicien-poète au gré de sa passion pour toutes les musiques, de la déraison des sentiments et des tourments de notre époque. Pendant près de deux ans, les réalisateurs se sont glissés à ses côtés pour tenter de saisir de l’intérieur ce musicien atypique en création. Un nouvel album, un opéra déjanté avec son ex-femme Cécile Richard, un orchestre symphonique, une bande
de musiciens complices ; un film gonflé de l’énergie électrique d’un artiste à la vitalité contagieuse. Un film libre dans sa durée, libre dans ce qu’il dit et montre de Sanseverino et de la création musicale. Loin des reportages formatés. 1h37 de musique, de plaisir, d’énergie, de rock’n roll…
