Astrid Thompson parvient enfin à réaliser le rêve de son père : réunir quatre Stradivarius pour un concert unique attendu par les mélomanes du monde entier. Mais Lise, George, Peter et Apolline, les quatre virtuoses recrutés pour l’occasion, sont incapables de jouer ensemble. Les crises d’égo se succèdent au rythme des répétitions. Sans solution, Astrid se résout à aller chercher le seul qui, à ses yeux, peut encore sauver l’événement : Charlie Beaumont, le compositeur de la partition. Un quatuor de personnages porté par un casting au diapason, et un scénario écrit comme une partition, entre tension et légèreté, voilà le secret de cette comédie française revigorante. Les dialogues fusent entre ses musiciens qui ont peine à s’entendre. Jouant sur les tensions, le film s’accorde également quelques ruptures de ton dans quelques scènes émouvantes, au coin du feu, ou sur le bord d’un chemin.