Alpha, 13 ans, est une adolescente agitée qui vit seule avec sa mère. Leur monde s’écroule le jour où elle rentre de l'école avec un tatouage sur le bras. La réalisatrice de GRAVE et de TITANE imagine un monde dystopique où un virus détruit tout sur son passage. Évidente métaphore des années sida, le film s’apparente à un film de zombies, mais parvient à jouer sur plusieurs tableaux. Film d’amour, tragédie familiale, science-fiction horrifique s’entremêlent en évoquant au passage la toxicomanie (par le biais du personnage de l’oncle Amin, joué par Tahar Rahin). ALPHA tisse une intrigue doloriste sur le rejet de l'autre, la peur de la contamination et le salut par l'amour.