Averroès et Rosa Parks sont deux unités de l’hôpital Esquirol, qui relèvent - comme l’Adamant - du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Des entretiens individuels aux réunions « soignants-soignés », le cinéaste s’attache à montrer une certaine psychiatrie, qui s’efforce encore d’accueillir et de réhabiliter la parole des patients. Peu à peu, chacun d’eux entrouvre la porte de son univers. Dans un système de santé de plus en plus exsangue, comment réinscrire des êtres esseulés dans un monde partagé ? Le film est le deuxième volet de ce qui formera un triptyque débuté avec SUR L’ADAMANT. Un prolongement où l’on retrouve le regard saisissant et juste d’un des meilleurs réalisateurs de documentaires de son temps. En montrant les coulisses, le film montre aussi l’évolution du monde psychiatrique et sa réalité économique.
